mardi 15 novembre 2016
lundi 14 novembre 2016
vendredi 29 avril 2016
jeudi 28 avril 2016
mercredi 23 mars 2016
LA RICHESSE?
Un père très
riche, voulait enseigner à son enfant la signification du mot
"pauvreté".
Il lui
proposa d'aller passer une journée dans une famille à la campagne...
De retour en
ville, le père lui demanda:
Alors, qu'as-tu
pensé de cette expérience?
As-tu appris
quelque chose?
L'enfant lui
répondit:
- Nous avons
un chien et eux en ont quatre...
- Nous avons
une grande piscine, avec de l'eau traitée, mais eux ont un étang, avec de l'eau
cristalline, des petits poissons et d'autres belles choses...
- Nous avons
la lumière électrique pour éclairer notre jardin, mais eux ont les étoiles et
la lune pour s'éclairer...
- Notre
jardin arrive jusqu'au mur, le leur va jusqu'à l'horizon...
- Nous
achetons notre repas, eux le cultive, le récolte et le cuisine...
- Nous
écoutons des cd, eux ont une symphonie continue de criquets, de cigales et
autres animaux... Parfois tout ceci est même accompagné par les chants du
voisin, qui cultive sa terre...
- Nous
utilisons le four à microondes et chez eux, tout ce qu'ils cuisinent à la
saveur du feu lent...
- Pour nous
protéger nous vivons avec des systèmes d'alarme et chez eux les portes restent
toujours ouvertes, protégés par l'amitié de leurs voisins...
- Nous
sommes toujours reliés à notre téléphone, à notre ordinateur, notre télévision,
eux sont reliés à la vie, au ciel, au soleil, à l'eau, aux champs, aux animaux
et à leur famille...
Le père
resta très impressionné par tous ces propos...
L'enfant
termina en disant ceci:
Merci papa pour m'avoir montré au combien nous sommes très pauvres...
Merci papa pour m'avoir montré au combien nous sommes très pauvres...
mercredi 17 février 2016
2016
Stèle à la mémoire des Frères JACKSON
le 13 juillet inauguration avec les décendants des frères Jackson
C’est en 1999 que Gérard TARDY,
maire de Lorette, me contacte avec l’idée de réaliser un monument à la mémoire
des Frères JACKSON.
Ayant déjà réalisé le monument de
la résistance, au carrefour de la rue du stade, je n’ai pas souhaité réaliser
ce nouveau projet. J’ai, pour cela, mis en relation M. le Maire et mon ami
sculpteur Albert-Louis CHANUT qui a réalisé en inox le monument souhaité.
A cause de mes compétences de portraitiste
académique, il m’a chargé de réaliser une stèle à l’effigie de deux des frères Jackson : William et
Charles.
L’ensemble, financé par le
mécénat industriel Lorettois, fut inauguré en 2000, ce même jour, les descendants,
présents, des frères Jackson font remarquer qu’ils n’étaient pas deux mais
quatre frères. La question se pose alors : comment rajouter les deux
Frères manquants ?
En 2014 je suis contacté pas M.
le Maire et M. Jérôme WARNERY au nom de l’équipe de liaison JACKSON. Je fais
trois propositions, il est choisi de modifier le modèle de la première stèle en
l’allongeant pour permettre de positionner les deux effigies des frères
manquants : John et James.
N’étant pas satisfait de la
qualité de la première stèle coulée en acier inoxydable, je choisi de couler
cette nouvelle stèle en fonte métallisée finition polyester. Son inauguration eu
lieu le 13 juillet 2016 avec la présence de nombreux descendants des frères
JACKSON.
Je remercie cette famille de m’avoir fait confiance et suis heureux d’avoir constaté leur satisfaction et même leur bonheur devant cette nouvelle stèle.
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12 juillet la stèle est posée
Le 18 avril le modèle terminé est parti pour la FONDERIE VINCENT

dimanche 10 janvier 2016
LE DESIGN
?
L’objet
est constitué par une série de containers modulés en forme de quartiers disposés
circulairement autour d’un axe central sur lequel chaque quartier appuie par
son arête rectiligne, tandis que toutes les arêtes courbes tournées vers l’extérieur
proposent comme forme globale une sorte de sphère.
L’ensemble
de ces quartiers est recueilli dans un emballage très caractérisé tant sur le
plan de la matière que sur celui de la couleur, assez dur sur la surface
extérieure et revêtu d’un rembourrage souple intérieurement qui sert de
protection entre l’extérieur et l’ensemble des containers. Le matériau est
partout de même nature mais se différencie
opportunément au niveau de la fonction. Chaque container est à son tour
constitué par une pellicule plastique nécessaire pour contenir le jus et
facilement détachable de l’ensemble. Chaque quartier est maintenu par un très
faible adhésif. L’emballage selon l’habitude actuelle n’est pas à rendre au
fabricant et peut être jeté. Chaque quartier épouse exactement le forme de la
denture humaine, ce qui fait qu’une fois sorti de l’emballage on peut l’appuyer
entre les dents et en extraire le jus par une légère pression.
D’habitude
les quartiers contiennent en plus du jus une petite graine de la plante qui a
produit le fruit. Un petit cadeau que la production offre au consommateur pour
le cas où celui-ci désirerait avoir une production personnelle de ces objets.
Il faut remarquer le désintérêt économique d’une telle idée, et par contre le
lien psychologique qui s’établit ainsi entre le consommateur et la production.
Personne ou en tout cas très peu de gens commenceront alors à semer des
orangers, mais l’offre de ce cadeau hautement altruiste, l’idée de pouvoir le
faire, libère le consommateur du complexe de castration et établit un rapport
de confiance autonome et réciproque.
=
L’orange
est donc un objet presque parfait où l’on retrouve l’absolue cohérence entre la
forme, la fonction et la consommation. Seule concession décorative si l’on peut
dire : la recherche de la matière à la surface de l’emballage, traitée en « épluchures
d’orange » peut-être pour rappeler le pulpe à l’intérieur des containers.
De toute façon, c’est un minimum de décoration parfaitement justifié, il faut
bien le reconnaître.
LE DESSING « NATUREL »
L’orange
Ce
remarquable texte du Designer Bruno MUNARI souligne la problématique du design
dans son sens le plus large :
L’objet
orange, création « naturelle », y est analysé (rapports
forme/fonction, valeur d’usage/valeur esthétique) dans sa relation avec l’homme,
principal acteur de l’acte de consommation. Cette vision anthropomorphique ne doit
pas faire oublier que l’objet « orange », en fait organique
biologique, a sa propre rationalité dans un environnement naturel d’où l’homme
pourrait fort bien être absent. Le
problème se pose alors de savoir si, dans une telle hypothèse, le rapport
forme/fonction de l’orange est effectivement le meilleur en fonction des
impératifs de la vie et de reproduction de l’espèce. La diversité des rapports
forme/fonction à partir d’une même matière biologique dans le monde des insectes
par exemple, doit nous inciter à une certaine prudence dans les attitudes à l’égard
d’un fonctionnalisme trop strict.
Par
ailleurs l’étude des organismes et systèmes naturels constitue un secteur de
recherche dont les conséquences pour le design sont immenses. En effet, les
règles de développement des structures biologiques, envisagées sous l’angle de
la physique et de la perception permettent, par transposition de résoudre des
problèmes posés par l’élaboration de systèmes synthétiques.
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