ACTIVITE PROFESSORALE
"Culture technique"
La gestion
pédagogique des ateliers de maquettes et de réalisations qui ont pour objectif
premier, par la proximité des outils et des techniques, d’en permettre le choix
et l’accessibilité aux étudiants en réponse à leurs projets plastiques et de
pouvoir passer rapidement d’une technique à une autre suivant les évolutions de
leur démarches.
Mon rôle,
par une pédagogie active menée individuellement auprès des étudiants
demandeurs, consiste à les conseiller et à les aider, pour leurs projets, à
faire les meilleurs choix par un inventaire des matériaux et des techniques,
« inventaire des possibles ».
Mener une « pédagogie d’évènements »
me parait essentielle, car en effet on retient plus facilement ce que l’on vit
intensément, intellectuellement mais aussi avec le cœur et le corps,
« emmener les étudiants dans des aventures de projets ».
Apprendre avec les étudiants :
leur faire profiter de notre expérience pour leur faire gagner du temps, mais,
par le questionnement permanent, les amener au-delà de cette expérience. Nous
n’accompagnons pas les étudiants, dans leur formation, pour hier ou aujourd’hui
mais pour demain.
·
Permettre aux étudiants d’accéder, par le
projet et les relations avec le monde des savoirs techniques (artisans,
industriels, organismes de formation), à la culture
générale des techniques et des technologies par la curiosité,
le questionnement et la connaissance des savoir-faire, des matières, des
matériaux, des outils de mise en forme ou de transformation, ceci pour leur
donner le maximum de liberté de
choix par l’intermédiaire d’inventaires des possibles, et ainsi leur permettre de répondre
au plus juste au développement et à l’enrichissement
de leurs projets plastiques.
·
Accompagner les étudiants
diplômables et les conseiller pour les meilleurs choix possibles et une juste
réalisation de leur projet par la fabrication de maquettes et de prototypes
permettant de vérifier la validité de la démarche plastique, fonctionnelle et
technique.
·
Par leurs projets, les amener à
comprendre l’importance de
l’influence des choix des matériaux et des techniques sur l’enrichissement de
leurs démarches plastiques et ainsi de leurs projets, en effet, même un
bon concept plastique ne peut exister sans avoir pris en compte les contraintes
qui lui permettent de répondre au mieux aux performances demandées par le
cahier des charges. Ces contraintes ne sont en aucun cas un handicap au
développement et à l’existence du concept plastique mais, bien au contraire,
viennent l’enrichir.
·
Entraîner les étudiants dans l’apprentissage du travail en groupe, avec
des partenaires de culture différente (architectes, ingénieurs, artisans,
industriels, métiers d’art…)
·
Entraîner les étudiants à savoir communiquer leur
projet aux différents partenaires acteurs de la réalisation de celui-ci :
par le discours, le croquis, le dessin et le plan technique d’une lecture
accessibles et adaptés à tous.
·
Savoir établir les outils
essentiels, pour une bonne réalisation des projets, que sont : le
descriptif, le quantitatif et l’estimatif.
Pour ce faire de nombreux outils sont
nécessaires : 1- ateliers internes
à l’école, 2- partenaires dans
le cadre d’un réseau de savoirs et de
compétences accompagné de projets, de workshops et de conventions diverses,
(Lycées techniques, les Grandes Ecoles, Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau, les Entreprises… )
Réseau de savoirs et de
compétences :
Les Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau
Une
thématique :
« empreintes, formes et matières »
Analyse
plastique des matériaux et des techniques de leur mise en forme
Empreinte n.f.
·
1.
marque en creux ou en relief obtenue par pression. L’empreinte d’un cachet. –
Empreinte (digitale) : marque laissée par les sillons de la peau des doigts ; ces sillons.
L’empreinte,
diverse, marquée volontairement sur ou dans un matériau, peut elle nous
permettre de la transférer ou de la
reproduire, par des multiples outils techniques et divers matériaux de manière
à mener une action plastique ? Par quels questionnements pouvons nous agir
ou à quels questionnements cela nous amènera ? Quelle sera l’influence des
matériaux et des techniques de leur mise en œuvre sur les propositions
plastiques ?
·
2.
Fig. Marque durable, profonde, distinctive. L’empreinte du génie.
·
3.
ETHOL. Fixation irréversible de l’animal
nouveau- né au premier objet qui se présente a lui comme objet d’un
besoin instinctuel. (ce phénomène explique la spécificité des objets visés par
l’instinct dans les diverses espèces animales).
Quelles traces, les actions proposées
laisseront dans la mémoire culturelle, des acteurs du projet et quelles
influences elles auront sur leurs démarches à venir ? (culture technique)
forme n.f.
I.
·
1. Manière d’être extérieure,
configuration des corps, des objet : aspect particulier. Ÿ En forme de : avec
l’aspect de.- Prendre forme : commencer
à avoir une apparence reconnaissable.
·
2. Structure expressive,
plastique de l’œuvre d’art.
Le choix de
la démarche, des matériaux et des techniques de mise en œuvre doivent répondre
au mieux et au service de la mise en forme de la démarche plastique, Cela passe
par un questionnement permanent des qualités plastiques des matériaux :
que nous offrent ils pour faire exister et enrichir cette démarche ?
IlI.
·
1. Mode, modalité selon
lesquels quelque chose d’abstrait se présente, peut exister. Il y a plusieurs formes d’intelligence.
·
2. LING. Aspect sous lequel se
présente un mot, une construction ; unité linguistique (morphème,
syntagme, etc.). Forme interrogative,
négative. Les formes du futur.
·
3. Manière dont une idée est
présentée. Juger sur la forme. Le fond et
la forme.
Quel nom ou
titre porte le projet et quelles influences ils auront sur la démarche
plastique ? Quels discours et références culturelles accompagnent et
influencent le projet ?
matière n.f
I.
·
1. Substance, réalité
constitutive des corps, douée de propriétés physiques. Ÿ BIOL. La matière vivante, la matière dont sont faits les êtres vivants.
·
2. PHILOS. Corps, réalité
matérielle (par opposition à l’âme, à
l’esprit).
Quelle prise
en compte de notre corps peut influencer le projet ? (ergonomie)
·
3. substance particulière dont
est faite une chose et connaissable par ses propriétés. Matière combustible. Matière picturale d’un tableau.
Identité
tactile, visuelle, de résistance… des matériaux
·
4. Matière première : matériau d’origine naturelle qui est
l’objet d’une transformation artisanale ou industrielle. La laine, le coton sont des matières premières. Ÿ Fig. Ce qui fait l’objet d’une
élaboration, d’une transformation d’ordre intellectuel. Ces questionnaires lui ont fourni la matières première de son enquête.
…etit Larousse
« un état d’esprit »
Qui
utilise la recherche appliquée et l’expérimentation, la provocation et le questionnement permanent avec le souci de
provoquer « l’inter cultures », la rencontre des démarches, des savoirs et
des compétences. Cette confrontation doit nous permettre de développer une
pensée transversale : nous savons
faire comme cela ou ça, peut-on faire autrement ou autre chose ?
Ce
questionnement permanent doit nous permettre de comprendre les matériaux dans
leur texture interne et externe en imaginer leurs utilisations possibles, leur
transformations, leur mise en œuvre, leur mise en « forme » pour
en observer leur qualités plastiques qu’ils nous offrent et plus tard, les
utiliser pour enrichir des projets de sculpture, d’architecture ou de
design «
leur identité plastique »
La
connaissance parfaite du matériau, son histoire, sa composition … doivent nous
permettre de le questionner et de nous
orienter vers ce genre de questionnement : « nous
savons faire comme cela ou ça, peut on faire autrement ou autre chose ?
« Un enseignement qui refuse d’être académique »
« répétitif » :
Notre
démarche consiste en un « état
d’esprit » qui se donne,
comme moyen permanent de « provoquer et de questionner ».
Objectifs pédagogiques :
-
inventer
une pédagogie active, pluridisciplinaire, basée sur la mise en relation étroite
de la théorie et de la pratique, de la pensée et de la matière, par la
manipulation et l’expérimentation,
-
Permettre,
par le partenariat dans un projet commun, à différentes cultures de comprendre
le langage des autres.
-
Permettre
à chaque partenaire de connaître, avec sa propre identité professionnelle et
culturelle, la place importante qu’il a dans le projet, et à quel moment il
doit s’y trouver.
-
Pour
les artisans et industriels : l’enrichissement culturel que peuvent leur
apporter les plasticiens dans les objets qu’ils ont à produire.
« Les artistes doivent aussi être considérés
comme des industriels car ils sont producteurs, sous beaucoup de rapports et
entre autres par les dessins et modèles qu’ils fournissent aux artisans. Ils
contribuent puissamment à la prospérité
de nos manufactures. »
(Claude
Henri de ROUVROY Comte de SAINT-SIMON, 1760-1825, philosophe et économiste
français)
-
Confronter
les plasticiens aux savoir-faire des Architectes, des Ingénieurs des
industriels et Artisans et l’importance qu’ont ces savoir-faire dans
l’évolution du projet, car en effet ils enrichissent
le concept plastique et lui permettent d’exister,
-
Confronter
les Etudiants à la matière, la questionner et aussi s’approprier et bousculer
les savoir-faire, « nous savons
faire ça ou comme ça » « ne peut-on pas faire autrement ou autre
chose ? »
-
Découverte
et compréhension des techniques de mise en forme des matériaux pour en
maîtriser l’identité, le vocabulaire, les fonctions et les contraintes pour, en
bonne intelligence, en exploiter toutes les potentialités.
-
Permettre
aux étudiants d’approcher la réalité de la production artisanale et
industrielle et d’en comprendre les contraintes, pour un bon développement du
projet et sa faisabilité dans la réalité du marché.
Nous
ne formons pas les étudiants. Ils se forment, pas pour hier ni aujourd’hui mais
pour demain et nous les y aidons.
Alors
l’histoire nous raconte. Nous y puisons nos références, ce qui nous permet de
profiter, pour gagner du temps sur nos recherches, de l’expérience de ceux qui
nous ont précédés. Notre histoire personnelle et professionnelle nous a permis
de développer des connaissances culturelles et techniques de
« l’expérience » dans divers domaines. Mais comme tout est vivant
l’évolution reste permanente. Il nous reste donc toujours à apprendre alors,
savons-nous grand-chose ? C’est pour cela qu’en ce qui nous concerne la
meilleure des pédagogie est de se servir de l’histoire, de notre histoire, pour
faire profiter de nos expériences et connaissances les Etudiants et, avec eux,
apprendre plus et encore, aller au delà, avec l’aide obligée de la
« recherche » et leur permettre de développer leur propre démarche.
«Et une femme qui
portait un enfant dans les bras dit, parlez-nous des enfants.
Et il dit :
Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel
de la vie à elle-même. Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien
qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner
votre amour mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées, vous
pouvez accueillir leur corps mais pas leur âmes, car leurs âmes habitent la
maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous
pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme
vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier. Vous êtes les
arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L’Archer
voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de sa puissance pour que
ses flèches puissent voler vite et loin. QUE VOTRE TENSION PAR LA MAIN DE
L4Archer soit pour la joie ; car de même qu’il aime la flèche qui vole, il
aime l’arc qui est stable. »
KHALIL GIBRAN
« le prophète »
« notre présence aux Grands-Ateliers » :
Nous
ne venons pas aux Grands-Ateliers pour y faire de l’architecture, ni du
design, ni de l’art, nous avons nos Ecoles qui répondent à cela, mais pour se
confronter aux diverses cultures de nos partenaires et en apprendre
l’importance dans des projets.
« une
thématique » : « empreintes formes et matières »
Envisager
divers ateliers, proposés par diverses Ecoles, répondant à cette thématique,
qui s’organiseraient en même temps et laisseraient libre choix aux étudiants
présents:
« moulage, plastique et pratique »
Ecole
d’Architecture de Clermont-Ferrand et Ecole Régionale des Beaux Arts de Saint –
Etienne
« béton projeté sur forme souples »
Ecole
d’Architecture de Clermont-Ferrand et Ecole Régionale des Beaux Arts de Saint –
Etienne
« les bétons d’aujourd’hui » ou « nouveaux bétons,
nouvelle culture »
Ecole
d’Architecture de Clermont-Ferrand et Ecole Régionale des Beaux Arts de Saint –
Etienne
« fonderie foraine »
Ecole
Nationale d’ Ingénieurs de Saint Etienne, Ecole Régionale des Beaux Arts de
Saint - Etienne, Ecole des Beaux Arts de Grenoble
« design de matériaux »
DPEA design,
Ecole d’Architecture de Grenoble,INSA de Lyon
« structures spatiales et notion de courbure »
Ecole
d’Architecture de Lyon
« terre et architecture » ou « terre et
espace » ou « Grains d’Isère »
Ecole
d’Architecture de Grenoble (CRATERRE), Ecole des Beaux Arts de Saint – Etienne, Ecole d’ Architecture de
Saint – Etienne, Ecole d’Architecture de Lyon
« de la molécule à l’objet »
Atofina,
Ecole d’Architecture de Lyon, Ecole d’Architecture de Nancy, Ecole d’Art de
Grenoble
« empreintes, trous en formation… »
Ecole
Régionale des Beaux Arts de Lyon
« chorégraphie urbaine »
Ecole
Régionale des Beaux Arts de Lyon
Et d’autres à proposer…
Des objectifs :
·
Aborder
au cours de différentes pratiques de mise en forme, de moulage, la relative
simplicité de certains gestes liés à des techniques basiques.
·
Autour
de ces pratiques expérimenter différents modes d’application permettant de
varier les effets plastiques (moules souples, pincement…) et d’exploiter
différemment certains systèmes techniques (moulage en colonne, inclusion,
formes naturelles…).
Déduire de
ces pratiques et de ces expériences les liens entre les systèmes techniques et
plastiques obtenus et les qualités des pièces réalisées.
Pour
tenter d’apporter aux matériaux moulés, tel le béton, des qualités de
traitement et d’usages nouveaux, certains exemples de ce que l’histoire de
l’art et de l’architecture ont déjà produit comme variété de méthodes et de
procédés seront évoqués, tel que :
LE CORBUSIER,
FRANK LLOYD WRIGHT, IRWIN BATKAI, PIOTR KAVALSKI, PAOLO SOLERI, CARLO SCARPA,
G.SINGER et d’autres.
·
Comprendre
un certain nombre de notions attachées aux formes structurales ;
·
Les
lois de développement d’un plan souple lors de sa conformation en trois
dimensions ;
·
Les
conditions du plissement, sa maîtrise, son organisation et les effets
structurants, plastiques ou esthétiques qui peuvent en découler ;
·
Le
nécessaire antagonisme des efforts de tension et de compression pour rigidifier
un objet et l’exploitation de ce principe pour
rigidifier des matériaux souples…mais il s’agit aussi de découvrir la
technique du béton projeté dans ses applications classiques ou innovantes.
·
Découverte
des voiles minces, leur résistance, leur portée…
·
un
concept d’atelier qui s’inscrit dans un processus de recherche appliquée dont
il constitue une première vérification élémentaire : une des hypothèse en
est qu’il doit être possible de projeter des pâtes fluides rigidifiables sur
des formes ou coffrages souples qui, de ce fait, peuvent procéder d’une
conformation directe. Les problèmes de porosité et de régime vibratoire des
supports, de pression de projection, de dosage et de prise des liants devraient
se solutionner à la lumière d’une série d’essais à mener dans des conditions
moins précaires.
·
Comprendre
les principes des moulages en général et l’apprentissage des techniques du
moulage de métal fondu en particulier, grâce à la mise en œuvre d’une fonderie
foraine d’aluminium.
Et d’autres à
proposer…
Il est bien entendu que la mise
en place d’une telle synergie ne peu qu’être possible qu’avec la bonne volonté
de chacun, avec une souplesse d’organisation des programmes pédagogiques de
chaque Ecoles partenaires qui sont capables d’accepter l’absence à certains cours
d’un petit nombre d’étudiants participant volontairement à ces ateliers
proposés.
Est-il ennuyeux que des
étudiants sèchent un cours si c’est pour suivre et vivre une expérience aussi
riche et formatrice ?
« La
pédagogie d’événement » c’est ce que vit un être
intellectuellement et physiquement (l’un ne peut être séparé de l’autre, fini
les années 70 !) qui le marque, « l’empreinte »,
à jamais.
Il est évident que d’amener des
classes entières, à nombre important d’étudiants, ne permet pas de mettre en place
l’inter culturel.
Quelques paragraphes de « l’appel à propositions de modules
d’enseignement pour les Grands Ateliers »
Voici les paragraphes que nous
relevons dans cet appel à propositions qui nous paraissent être les principaux
objectifs des Grands Ateliers :
Paragraphe 2 en 1.2. page
3/15 :
« …d’équipes de recherche pluridisciplinaires associées aux partenaires
industriels du pôle. L’expérimentation à grande échelle viendra au service des
activités pédagogiques et de recherche,… »
Paragraphe en 2 page
4/15 :
« …Il
s’agit d’inventer une pédagogie active, basée sur la mise en relation étroite
de la théorie et de la pratique, de la pensée et de la matière, par la
manipulation et l’expérimentation… »
Paragraphe en 2.2 page
5/15 :
« Il
ne s’agit pas de créer une école, ni de proposer un enseignement
classique… »
« Les
Grands Ateliers souhaitent privilégier une pédagogie active, dans laquelle
l’acquisition des connaissances passe par la manipulation et par
l’expérimentation. »
Paragraphe en 2.2.1 page
5/15 :
2.2.1.Objectifs
pédagogiques
Cette
pédagogie devra répondre aux critères suivants :
·
Développer un savoir
transversal,
·
Accorder une grande place à
l’expérimentation,…
Paragraphe en 2.2.3 page
6/15 :
Les
Grands Ateliers souhaitent privilégier une pédagogie active, dans laquelle
l’acquisition des connaissances passe par la manipulation et l’expérimentation.
…la
mise en place d’enseignements basés sur la manipulation et l’expérimentation,
la découverte de l’intelligence du geste, voire l’approche kinesthésique de
certains phénomènes, devrait favoriser cette compréhension et cette acquisition
des savoirs qui requiert la construction d’une représentation mentale de
ceux-ci.
Enfin
cette approche active, par le « faire » et par le geste (la
manipulation), restera d’autant plus présente ou vivante qu’elle aura été
vécue, ludiquement, ou mieux, effectivement ou émotionnellement.
« donner, dans le cadre de la formation, les bonnes habitudes de
partenariat qui sont la réalité de la vie professionnelle »,
« Module :
(du latin « modulus ») unité fonctionnelle d’équipement susceptible
d’être utilisé conjointement à d’autres…
« Moduler :
Adapter d’une manière simple à des circonstances diverses… (Larousse)
Semaines aux Grands Ateliers de l’Isle
d’Abeau :
« Empreintes »
Les bétons : forme, matière et
texture
Ce projet, réalisé dans le
cadre « des Grands Ateliers de l’Ile d’Abeau, est proposé par : Babou
BAZIE professeur ingénieur à
l’ EACF et Jean-Marc BONNARD professeur à l’ ERBASE
Les bétons d'aujourd'hui :
La rencontre de trois cultures
: artistes, architectes, ingénieurs
Accessible à 20
étudiants de l’Ecole, de 2ème, 3ème, 4ème
années et 3ème cycle, sur inscription obligatoire
Séquence 1 : du
14 au 18 mars 2005
Séquence 2 : du
2 au 6 mai 2005
Objectifs pédagogiques :
-
acquérir un savoir théorique et pratique sur le matériau ;
-
Questionner le matériau à travers ses qualités, susciter l'envie d'expérimenter
et l'approprier à travers la réalisation d'un projet en petits groupes
multidisciplinaires associant élèves architecte, ingénieur et plasticien.
-
Comprendre l’identité plastique du matériau « béton » le
questionner : ce que l’on sait en faire ? Ce que l’on peut en faire
d’autre ? Pouvons nous faire autrement ?
-
D’aborder au cours de différentes pratiques du moulage la relative simplicité
de certains gestes liés à des techniques basiques,
-
Autour de ces pratiques, expérimenter différents modes d’application permettant
de varier les effets plastiques (moules souples, pincements, empreintes…) et
d’exploiter différemment certains systèmes techniques (coffrage, moulage,
inclusion…)
-
Déduire de ces pratiques et de ces expériences les liens entre les systèmes
techniques et plastiques obtenus et les qualités des pièces réalisées.
-
favoriser la communication interdisciplinaire entre les étudiants de formation
différente à travers le projet.
Par un partenariat inter culturel
rassemblant, autour d’un projet commun où chacun par sa culture doit trouver
l’importance de son rôle , « concevoir et réaliser
des objets urbains, architecturaux ou sculpturaux » vingt étudiants de l’école
d’architecture de Clermont-Ferrand accompagnés par Babou BAZIE professeur
ingénieur, vingt étudiants de l’école régionale des beaux arts de Saint Etienne
accompagnés par Jean Marc BONNARD professeur sculpteur et des intervenants
industriel : CIMBETON , LAFARGE, VICAT , SIGMA BETON, enrichi
par une table ronde animée par un sculpteur : Marc CHARPIN , un
architecte : Jean-Pierre NEMO , des ingénieurs : R. DALLEMAGNE.
Philippe DEHAN
Résumé :
Cette
unité d'enseignement comprend trois séquences :
La séquence 1 :
Découverte et manipulation du matériau - 4 jours site GAIA
Cette
séquence s'organise autour d'exposés sur la connaissance du matériau : exposés
techniques sur le matériau " production et mise en œuvre des bétons
d'aujourd'hui ", une analyse de références sculpturales, architecturales
et techniques, une " brève histoire du béton dans l'architecture ",
une approche du coffrage en tant qu'outils plastico-technique, la palette de
couleurs (formulation, granulats, colorants et traitement ...) et la palette de
textures associés aux différents types de coffrage. Cette séquence s'accompagne
de visites (chantiers, unités de production) et d'une activité
d'expérimentation avec le matériau : production, réalisation de coffrage, mise
œuvre et traitements de finition.
La séquence 2
: la phase de
recherches - dans les écoles d'origines.
Cette
séquence consiste en une phase de recherches préparatoires. Il s'agit de faire
travailler à distance les étudiants organisés en groupes multidisciplinaires
sur un même projet. Les groupes mixtes
constitués de 3 ou 4 étudiants sont formés à la fin de la séquence 1.
Cette
séquence donne lieu à la production d'un dossier de recherche sur le thème un
" objet urbain " réalisé de manière concertée en mobilisant les
moyens de communications que les écoles mettent à la disposition des étudiants
(Internet par exemple).
Cette
activité interpelle les participants réalisateurs de " un objet urbain
" sur sa forme, sa stabilité, sa
texture, sa couleur, ses finitions et les moyens à mettre en œuvre pour sa
réalisation.
La séquence 3 : réalisation - 5 jours site GAIA
Après
une discussion des projets, les groupes organisent les phases de réalisation du
projet : mise au point technique, préparation du coffrage, préparation du
béton, coulage du béton et traitements
de finitions.
La
séquence 3 se termine par une "Installation" collective dans un lieu
d'exposition temporaire (intérieur ou extérieur) intégré aux ateliers et d’une
évaluation organisée sous forme de table ronde.
Public
visé :
20
étudiants : étudiants de 2ème et 3ème année de l’école
des Beaux-Arts, accessible aux étudiants de troisième cycle.
Participation
volontaire sur inscription,
Durée de
l'enseignement :
Sur
le site GAIA : 4 jours (séquence 1) puis 5 jours (séquence 3). Une journée,
pour le décoffrage est à programmer avec les étudiants, au moins quinze jours
après la séquence 3.
Bilans :
·
2001-2002 :
16 étudiants de l’Ecole d’Architecture de Clermont-Ferrand et 15 étudiants de
l’Ecole des Beaux-Arts de Saint Etienne ont participé.
·
2002-2003 :
18 étudiants de l’Ecole d’Architecture de Clermont-Ferrand et 12 étudiants de
l’Ecole des Beaux-Arts de Saint Etienne ont participé.
·
2003-2004 :
15 étudiants de l’Ecole d’Architecture de Clermont-Ferrand et 22 étudiants de
l’Ecole des Beaux-Arts de Saint Etienne ont participé.
De la maquette d’étude à
l’objet produit en fonderie :
Proposé
et encadré par Jean-Marc BONNARD ,
ERBASE et Henri MAS, ENISE,
Avec
comme partenaires : Michel BERCOT,
Lycée Louis ARAGON de Givors, la fonderie
VINCENT de Brignais et
Saint
Uze.
Dans
le cadre des Grands Ateliers de l’Iles d’Abeau
Une
semaine
Objectif :
Cette
expérimentation devrait permettre aux étudiants de comprendre un certain nombre
de notions attachées au parcours d’un projet de la phase de recherches
formelles et plastiques à la production en fonderie, via le prototypage rapide
et la prise en compte des contraintes techniques qui doivent enrichir le
projet.
Réalisation :
La fonderie: dont le premier objectif est de comprendre
les principes et contraintes du moulage en général et l’apprentissage des
techniques de moulage de métaux en particulier, grâce à la mise en œuvre d’une
fonderie foraine d’aluminium avec des modèles perdus en polystyrène.
Rappelons
que ces techniques se décomposent en six grandes phases :
Le modelage,
le moulage, la fusion, la coulée, le démoulage, l’ébarbage.
- Modelage : Réalisation du modèle de
forme exacte de la pièce à obtenir,
- Moulage : Réalisation d’un moule qui englobe parfaitement le modèle. La fonction du moule est de permettre la restitution de la forme du modèle (objet) dans une matière différente que celle du modèle original et d’offrir la possibilité, sous certaines conditions, de multiplier le nombre des répliques. Pour que le moule fonctionne, il faut qu’il puisse s’ouvrir afin de libérer le modèle original et laisser ainsi une empreinte en creux qui sera occupé par la coulée de matière. Après quoi, il faudra l’ouvrir de nouveau ou le détruire pour en extraire la pièce obtenue par la coulée. Toutes sortes de moules ont donc été inventées pour simplifier et faciliter les opérations de moulage et de démoulage, chacun des procédés étant adapté à des besoins précis de production selon la précision de l’objet à obtenir, la nature de la matière de coulée, le nombre des exemplaires à produire.
Traditionnellement, les sculpteurs ont recours à
deux procédés :
·
La fonderie au sable ; La
pièce originale est le plus souvent réalisée en argile, à partir de laquelle on
réalise un moulage négatif en plâtre dont on tirera un modèle positif,
également en plâtre, qui servira de « maître » pour la réalisation
des pièces du moule en sable qui recevra la coulée du métal en fusion (bronze,
fonte, acier, aluminium, acier inox, laiton), état définitif de la sculpture.
·
La fonderie à la cire perdue ;
le modèle original qui devient le modèle d’une carapace de potée en argile
réfractaire ou d’un moule en sable, il est réalisé soit, par modelage,
directement avec de la cire, soit par moulage de la cire dans un moule réalisé
en élastomère de silicone, soit par prototypage rapide en cire. Le principe
permet d’éviter la réalisation de moules compliqués à mottes car il autorise la
contre dépouille et il permet de travailler à moule fermé. Ce procédé consiste
à réchauffer le moule pour en évacuer la cire par écoulement et obtenir ainsi la cavité pour la coulée du métal en fusion.
·
La fonderie à modèle perdu en polystyrène "le procès": le
polystyrène expansé ou extrudé est utilisé fréquemment à la place de la cire
pour réaliser les modèles.
C’est
ce dernier procédé qui est mis en œuvre par la fonderie foraine installée sur
le site.
Mais
l’atelier poursuit simultanément un second objectif pédagogique, plus
général : l’expérimentation d’un circuit court entre conception et
réalisation, avec changement de matériau en cours de processus. Ici en effet,
la conception de modèles place l’étudiant dans une situation intermédiaire
entre la fabrication directe (taille de pierre par exemple) et l’exécution
différée (le projet d’architecture ou d’ingénierie) l’objet fabriqué
directement, selon une première logique, est une anticipation du produit
définitif qui peut être obtenu ensuite selon une seconde logique. Ces modes
opératoires ne sont pas sans conséquences sur les volumes qu’ils permettent de
construire. Ils agissent nécessairement sur leurs caractères formels et
participent donc à la construction de leur identité. Le polystyrène, qui se
présente sous forme de blocs ou de plaques, est un matériau dont la mise en
œuvre s’élaborera par soustraction ou par assemblage ; la pièce coulée
témoigne, quand à elle, de la distribution du liquide dans le moule. On peut
alors imaginer qu’un modèle, une fois achevé, porte les traces, plus ou moins
visibles, de sa double mise en œuvre. Cette situation de conception est propice
à l’enrichissement de l’aptitude générale à la conception par la forte mise en
évidence des diverses contraintes de fabrication et de leurs implications sur
la forme.
·
Nouvelle technologie : le prototypage rapide nous
permet, aujourd’hui, de pouvoir reproduire, à partir de maquettes d’étude en
matériaux simples (carton, plâtre, terre…) via la scannérisation, des modèles
en cire. Il nous est donc permis de développer, plus rapidement, un
projet :
- Recherches dessinées,
- Mise en volume par
maquette,
- Scannérisation,
- Rectification,
modification ou correction des formes par l’outil informatique,
- Modélisation en cire
par l’outil informatique de prototypage rapide,
- Fabrication du moule
sable ou céramique,
- La fusion, amener le
métal à la bonne température lui permettant une bonne fluidité de
coulée.
- La coulée, remplir le
moule du métal en fusion.
- Le démoulage, casser
le moule pour en extraire la pièce de métal obtenue et refroidie.
- L’ébarbage, supprimer
par meulage les bavures de plans de joint, les traces des évents, les
masselottes, la coulée.
Grains d’Isère
Ce projet est réalisé dans le
cadre « des Grands Ateliers de
l’Ile d’Abeau »
Proposé par Patrice DOAT, EAG et Jean-Marc BONNARD, ERBASE
Terre et Architecture
Responsable :
Patrice DOAT,
professeur STA, EAG,
En
liaison avec Jean-Marc BONNARD, ERBASE - René HUGUES, EASE – Rémy MOUTERDE, EAL
Partenaires
industriels : COMABI échafaudages, VICAT
produits industriels et la Fédération des tuiles et briques.
Objectifs
pédagogiques :
·
Faire
découvrir aux étudiants les problématiques, démarches, travaux de recherche,
expérimentations et réalisations du Laboratoire CRATerre-EAG,
·
Susciter
une réflexion d’ensemble sur l’habitat, l’économie, l’architecture, les
cultures constructives et le développement local et durable, à partir de la
présentation d’études de cas et d’analyse de projets de référence.
Résumé : la première semaine les
étudiants découvrent la filière « terre », de la matière à la
carrière, et de la production des matériaux aux différentes filières de
construction.
Puis,
par la présentation et l’analyse de projets, les étudiants appréhendent
l’intérêt du choix du matériau terre dans les contextes de nombreux projets de
développement, notamment ceux qui intègrent des objectifs de qualité
environnementale.
Les
deux semaines suivantes sont réservées à la conception puis à la réalisation
d’une exposition sur la terre. A partir de manipulations de terre et des grains
qui en résultent, les étudiants s’engagent dans un travail d’expérimentation
sur la matière, la texture, la couleur, la forme, enfin l’espace.
Au
cours de cette session les étudiants participent à la réalisation de
l’exposition « 5 jours autour de la terre »
Public : les
étudiants de 3ème cycle de l’EAG, inscrits dans le pôle
« Architecture et cultures constructives ».
Ouvert
à des étudiants de troisième cycle de toutes disciplines, pour tout ou partie
du module.
20 étudiants de 2ème
année et de 3ème cycle de l’ERBASE sur une semaine
Période :
début mai
Bilans :
- 2002-2003 : 10
étudiants de l’école des Beaux-Arts de Saint Etienne ont participé en juin
2003
- 2003-2004 : 20
étudiants de l’école des Beaux-Arts de Saint Etienne ont participé en mai
2004
La
participation de quatre étudiants étrangers, Polonais, Portugais, Brésiliens, à
permis leur intégration dans notre école.
FORMATION INSA
Module « Design et Matériaux »
Proposé par Jean AMBROISE, INSA et
Jean-Marc BONNARD, ERBASE
Permettre à des
étudiants de 5ème année et de 3ème cycles de l’école des
Beaux-Arts de Saint Etienne, volontaires, d’accéder à ce module de formation
qui peut les accompagner dans le développement de leur projet personnel.
Fiche ECTS
FIT DESMAT
Département Génie Civil et Urbanisme
5ème année
|
Design et matériaux
|
Filière transversale
|
Optionnel
Période P3
|
Nombre total d’heures : 96h
Cours : 32h
Travaux dirigés : 48h
|
Responsable : Jean AMBROISE
|
CODE : DESMAT
|
ECTS CREDITS : 10
|
FIT ouvert aux départements GCU, GMC, SGM, GMD
|
Quota maxi d’étudiants 24
|
Objectif :
au cours des siècles, les créateurs (architectes, sculpteurs, peintres) ont
toujours joué un rôle prépondérant dans le processus de développement des
matériaux et l’évolution des techniques de construction.
Les
matériaux, en particulier, ont été et sont toujours une composante majeure dans
le processus de création et de conception.
Les
matériaux : béton, bois, métal, verre, terre cuite, matériaux à matrice
polymère, plâtre, seront présentés suivant le regard du Designer et du point de
vue de l’ingénieur dans une démarche d’éco-conception.
A côté des
propriétés physico-chimiques et mécaniques, les notions d’esthétique, de
possibilités structurelles, de mise en forme et d’impact sur l’environnement
seront abordées.
L’objectif
du cours sera :
1°
d’approfondir la démarche du Designer vis-à-vis du choix et de la mise en forme
des matériaux,
2°
d’apporter les bases de pré dimensionnement et technologiques nécessaires au
bon usage des matériaux choisis.
3° de mettre
les étudiants en situation par la réalisation d’un projet
Programme : Le
cours passera en revue les principaux matériaux utilisés dans la
construction : le béton, le bois, le métal, les matériaux à matrice
polymère, le plâtre et la terre cuite.
Les points
suivants seront abordés :
Les matériaux : la vision du Designer :
- l’analyse d’objets
réalisés avec les matériaux exposés dans le cours,
- le processus de création,
- les tendances actuelles et
futures,
- les questions de designer
au technicien.
Les matériaux : les aspects
techniques :
- description de la filière
de production,
- propriétés des matériaux
(caractéristiques physico-chimiques et mécaniques)
- possibilités
structurelles,
- bases de dimensionnement,
- possibilités esthétiques
(formes, aspects),
- techniques de mise en
œuvre et d’assemblage,
- durabilité,
- recyclabilité,
- développements futurs.
L’analyse de la demande :
- rédaction du cahier des
charges esthétique et performances,
- rédaction du cahier des
charges technique.
L’éco-conception :
Les cours
seront assurés par des spécialistes pour chacun des domaines abordés. Ils
seront illustrés par des visites et par des travaux pratiques.
Ce programme
n’est valable que pour l’année 2004-2005. Il sera revu pour les années à venir
en concertation avec le département SGM qui ne commence ses filières
transversales qu’en 2005.
Principaux intervenants :
-
Roger CAMOUS, directeur de
l’Ecole de Design, Université de Montréal,
-
Jean-Marc BONNARD, Plasticien –
Sculpteur - Designer, Professeur à l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Saint
Etienne
-
Antonio BENINCA, Designer,
-
Pierre QUAQUIN, Arcelor,
-
Ali LIMAM,
-
Jean-François JULLIEN,
-
Partenaire les Grands Ateliers
de l’Isle d’Abeau.
Contrôle :
Rendu
d’un projet soutenu devant un jury
Bibliographie :
« Questions Design, réponses matériaux » ouvrage édité par le Centre du Design Rhône Alpes,
«
XXème siècle DESIGN » Catherine McDERMOTT, Design Muséum EPA
Editions,
Maison d’architectes,
Joël CARIOU Edition Alternatives.
Organisation du module « Design
et Matériaux »
Le module
« Design et Matériaux » sera articulé autour du projet de création
d’un objet qui sera défini en partenariat avec la société BONNA SABLA qui a
donné son accord de principe.
La partie
conceptuelle sera réalisée à l’INSA et le prototype sur le site des Grand
Ateliers de l’Isle d’Abeau. Les étudiants seront par groupe de quatre plus un
étudiant de l’Ecole des Beaux-Arts de Saint Etienne.
Deux jours
consécutifs, lundi et mardi, étant réservé au module, l’organisation sera la
suivante :
-
le lundi sera consacré à la
partie « création »,
-
les mardis seront dispensés les
cours sur les matériaux, les créneaux d’emploi du temps laissés libre étant
réservés au travail de recherche personnel des étudiants.
Cours de Design:
6 heures de cours généraux
sont prévues, où seront traités les points suivants:
- un rappel historique
orienté sur l’objet à concevoir dans le projet,
- l’approche conceptuelle,
- les étapes de la
conception,
- un exposé général sur
les contraintes à prendre en compte.
Les notions telles que
l’esthétique, les contraintes formelles, les contraintes de réalisation,
l’analyse des performances exigées, la rédaction du cahier des charges, seront
abordées pendant le projet.
Cours techniques :
24
à 26 heures de cours techniques sur les matériaux sont prévus.
Les
matériaux seront présentés dans leur aspect propriétés d’usage. Ils devront
fournir aux étudiants la matière nécessaire à la construction de leur projet.
Les
points suivants seront obligatoirement abordés :
-
la description des
filières de production,
-
les produits
disponibles,
-
les limites
physiques et mécaniques d’utilisation,
-
l’éventail des
possibilités esthétiques (traitement de surface, couleur, forme),
-
les techniques de
mise en œuvre,
-
les possibilités
d’association avec d’autres matériaux (assemblage mécanique, collage…)
-
les problèmes de
vieillissement.
Travail personnel :
Cet
espace de temps sera réservé au travail de recherche personnel des
étudiants : recherche de documents, essais de matériaux…
Des
visites pourront être organisées si le besoin s’en fait sentir. Les initiatives devront venir des
étudiants.
WORKSHOPS internes :
Il
m’apparaît, qu’il serait important de reproduire l’organisation de workshops,
design et art, internes à l’école avec des plasticiens invités :
En effet
l’expérience que nous avons vécue dans le passé nous prouve de la réalité et de
la valeur pédagogique de ces rencontres, sur un projet commun, entre les
étudiants et l’artiste invité. Cette expérience nous demande d’être prudent
quand au nombre, pour un bon fonctionnement et une bonne organisation il n’en
faut pas plus de sept.
Les WORKSHOPS à
l’extérieur :
Proposé
et encadré par Jean-Marc BONNARD
« Vivre ailleurs le projet dans une ambiance de vie de
groupe avec des plasticiens intervenant étranger à l’Ecole »
« WORKSHOP dans le JURA avec les métiers du
jouet en bois »
Plasticiens
intervenants : Michel DELACROIX,
Jean Marc BONNARD
Sont
concernés : 12 étudiants de l’école des Beaux-Arts de Saint-Etienne
15 étudiants du
Lycée Professionnel Pierre Vernotte de Moirans-en-Montagne
Workshop
réalisé les semaines 11 et 12 – du 8 au 19 mars 2004, à reconduire tous les
deux ans, années Biennale, soit en 2006.
Le sujet :
« Les jeux ou les jouets
en bois » «dans une culture contemporaine »
Objectifs 1er,
pédagogiques :
-
inventer
une pédagogie active, pluridisciplinaire, basée sur la mise en relation étroite
de la théorie et de la pratique, de la pensée et de la matière, par la
manipulation et l’expérimentation,
-
Permettre,
par le partenariat dans un projet commun, à différentes cultures de comprendre
le langage des autres.
-
Permettre
à chaque partenaire de connaître, avec sa propre identité professionnelle et
culturelle, la place importante qu’il a dans le projet, et à quel moment il
doit s’y trouver.
-
Pour
les métiers d’art : l’enrichissement culturel que peuvent leur apporter
les plasticiens dans les objets qu’ils ont à produire.
-
Pour
les plasticiens : les confronter aux savoir-faire des Artisans (métiers
d’art, artisans et industriels) et l’importance qu’ont ces savoir-faire dans
l’évolution du projet, car en effet ils enrichissent le concept plastique et
lui permettent d’exister,
-
Les
confronter à la matière, la questionner et aussi s’approprier et bousculer les
savoir-faire, « nous savons faire ça
ou comme ça » « ne peut-on pas faire autrement ou autre
chose ? »
-
Découverte
et compréhension des techniques de mise en forme des matériaux pour en
maîtriser l’identité, le vocabulaire, les fonctions et les contraintes pour, en
bonne intelligence, en exploiter toutes les potentialités.
-
Permettre
aux étudiants Beaux-Arts et aux Etudiants Lycéens d’approcher la réalité de la
production artisanale et industrielle et d’en comprendre les contraintes, pour
un bon développement du projet et sa faisabilité dans la réalité du marché.
-
Accepter
le projet de groupe.
Objectifs 2ème :
-
Obligation
de réussite : de penser « les jeux ou les jouets
en bois » «dans une culture contemporaine » pour objectif d’exposer, à la
Biennale internationale de Design de Saint Etienne en novembre 2004, les
projets réalisés.
-
Possibilité
de permettre aux artisans ou industriels partenaires d’exploiter les projets
qui leur paraîtront intéressants par la mise en place d’une convention
précisant la nature de la propriété intellectuelle, et l’engagement de citer le Lycée et les
Beaux-Arts ainsi que les étudiants et élèves créateurs du produit dans chaque
documents de promotion de celui-ci.
Préparation :
-
Recherches
personnelles, historiques et contemporaines, des jeux et jouets en bois,
Pratique :
-
les
étudiants devront amener leurs carnets de croquis, crayons, outils de dessin,
cutter, pinceaux…
-
chaussures
de sécurité, vêtement de travail « combinaison »,
Les partenaires :
·
Ecole Régionale des Beaux-Arts
de Saint Etienne,
15, rue
Henri Gonnard, 42000 Sain Etienne
T.04
77 47 88 00 – F.04 77 47 88 01
Directeur
administratif : Philippe HUYARD
T.04
77 47 88 04
Coordinateur
du projet :
Professeur
plasticien : Jean-Marc BONNARD
T.04
77 47 88 58 – P.06 70 96 60 95
·
Lycée des arts du bois Pierre
Vernotte,
6, route de
Saint-Laurent
39260
MOIRANS-EN-MONTAGNE
Proviseur :
Mme OLIVIER
Chef
des travaux : Mme PETARD
t. 03
84 42 02 07 – F.03 84 42 09 77
Professeur Plasticien : Michel
DELACROIX
T.03 84
25 21 21 – F.03 84 25 29 30
34, rue
Neuve,
39130
CLERVEAU LES LAC
T. 03 84
25 21 21
Professeur
Ebéniste : Nathalie DUMONT
·
Industriel ou artisans du
jouet : Ets VILAC
M.HALGANT
T.03 84 42 00 58
– F. 03 84 42 30 28
2, rue René
Dalloz
39260 Moirans en
Montagne
· MUSEE : Centre Jurassien
du Patrimoine, Musée d’archéologie du Jura,
25, rue
Richebourg, 39000 Lons-le-Saunier
Conservateur :
Mme Marie-Jeanne ROULIERE-LAMBERT
T.03 84 47 12 13
– F.03 84 24 30 34
·
interlocuteurs concernés :
Regina et
Jean-Claude LEMOIGNE,
Plasticienne et Maire,
Pour coordination et conseils
Route de Syam, 39300 Bourg-de-Sirod
T.03 84 51 83 64
– F.03 84 61 83 68
·
Initiateur pour le Syndicat
des artisans plasticiens (SAP) coordinateur
« Ateliers d’Art en Rhône Alpes » Serge
PILLARD, Rue Rondes, 01800 Pérouges,
T. F.04 74 61 01
27
La participation de deux étudiants
étrangers (Grecque et Canadien) à permis à ceux-ci de s’intégrer plus
rapidement au sein de notre école.
I.D.PRO
Lycée Louis ARAGON - CIMIP2 et INSA de Lyon – ERBASE –
DELCAM
- MECAPROB ENGINEERING -W3DPLATE FORME TECHNOLOGIQUE
De l’ idée au produit
Développement rapide de produits technologiques par ingénierie simultanée
THÉMATIQUE
DÉVELOPPEMENT RAPIDE DE PRODUITS TECHNOLOGIQUES DE PETITES DIMENSIONS.
La plate-forme technologique «développement rapide de produits technologiques par ingénierie simultanée» (I.D.PRO) se propose de consolider et de fournir des compétences professionnelles nouvelles dans la maîtrise, le développement et l'accompagnement des techniques de conception, de définition, de mise en œuvre et de suivi des produits industriels. Elle intègre l'ouverture nécessaire des formations technologiques aux nouveaux outils de développement. Elle vise l’insertion professionnelle, la formation continue par module préétablis et par formations individualisées. Elle a un rôle d’accompagnement des entreprises pour l’intégration :
q Des nouvelles technologies,
q Des nouveaux concepts de développement,
q De nouveaux procédés.
Au sein de cette plate-forme, les intervenants mettent œuvre des pratiques et des technologies nouvelles, ils permettent aux étudiants et auditeurs d’exercer des métiers récents ou émergents qui les destinent :
q Aux métiers du design industriel.
q Aux métiers de l'ingénierie Simultanée (Coconception et Fabrication assistées par ordinateur, prototypage rapide,...)
q Aux métiers d’intégration pluri technologique,
q Aux métiers de la Production (Organisation et Gestion de Production)
q Aux métiers de la Qualité en Mécanique,
q Aux métiers de la Science des Matériaux en Mécanique,
q Aux métiers de la métrologie.
q Aux métiers de Spécification Géométrique des Produits mécaniques.
Concept de
l’ingénierie simultanée
|
L'ingénierie
simultanée et concourante permet le développement conjoint du produit et de ses
moyens de production en intégrant le marketing, la recherche, le design, la
conception, la spécification, le prototypage, l’outillage de validation…
Elle
prend en compte les notions :
q de simultanéité, par la mise en
parallèle coordonnée de tâches de développement, et le découpage de projets en
sous projets.
q de concurrence, par
l'exploration et l'évaluation de solutions alternatives, afin d'en déduire des
choix argumentés dans le champ des solutions admissibles.
q d'intégration au travers de
l'intervention simultanée de toutes les compétences (métiers représentés en
équipes de projets) nécessaires au développement du produit.
Le
produit apparaît aujourd'hui comme le moteur économique de l'entreprise. Il
devient alors judicieux de miser avant tout sur le facteur temps dans le
processus de développement : il est moins risqué d'investir sur les frais de
développement pour gagner du temps que d'arriver trop tard sur le marché.
La PFT - I.D.
PRO, par la complémentarité des établissements qui la constituent, doit permettre une réelle
approche produite au sein d’une démarche collaborative.
NIVEAU DES
FORMATIONS PROPOSEES PAR LES PARTENAIRES
|
|
DEMARCHE UTILISATION DE L’OUTIL
INFORMATIQUE DANS LA
Le Lycée Louis ARAGON est situé au sud de LYON, au carrefour autoroutier sud – nord, est – ouest. Lycée polyvalent et technologique intégré au cœur d’une cité scolaire le lycée Louis ARAGON est regroupée avec le lycée professionnel Pablo PICASSO, seul site microtechniques de l’académie de LYON l’offre de formation proposée va du CAP au BTS. (ouverture d’une licence professionnelle envisagée).
L’expansion
du lycée ARAGON et la pertinence des orientations prises conduit l’équipe
pédagogique à multiplier les échanges avec le monde industriel. L’intégration
récente d’équipements de prototypages rapide et de numérisation associés à un
environnement numérique bien maîtrisé, la mise en place de concepts de
développement innovants impliquent une organisation nouvelle.
Doté
d’un parc informatique de qualité associant des matériels et logiciels de
dernière génération, la plate-forme technique regroupe un ensemble
d’équipements de réalisation permettant
la mise en place de formations transversales allant de l’idée jusqu’au
produit microtechnique.
La
plate-forme est organisée en 3 pôles regroupés sur un même plateau
technique :
q Espace CFAO, calculs,
simulations, numérisation, prototypage rapide.
q Espace prototypage.
q Espace outillage rapide et
classique.
q Espace validation de
production.
q Espace contrôle.
q Espace développement de cartes
électroniques.
L’équipe
pédagogique organisée en pôles d’activités est constituée d’experts
responsables de secteurs identifiés.
Chaque
membre de l’équipe a pour mission :
q Veille technologique sur son
secteur.
q Etablissement de documents
techniques et pédagogiques utilisables par tous.
q Mise en cohérence avec
l’ensemble de l’offre de formation.
q Formation adaptée au besoin et
au niveau.
q Communication sur l’évolution
de sons secteur.
q Formation de l’ensemble de
l’équipe dans le cas d’évolution notable.
q Mise à disposition de son
expertise pour l’ensemble des étudiants.
q Elaboration de modules de
formations spécifiques adaptés à des demandes ponctuelles.
L’Institut
National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon (http://www.insa-lyon)
est une école d’ingénieurs dotée d’une triple mission :
- La
formation initiale d’ingénieurs :
Cette formation se déroule en cinq années décomposées en un premier cycle
généraliste de deux ans suivi de trois années d’études dans l’un des dix
départements d’option. Elle concerne 4000 étudiants.
- La
formation continue :
Le Centre d’Actualisation Scientifique et Technique (CAST) de l’INSA de
Lyon sont une structure chapeautant l’ensemble des formations continues
menées par les équipes pédagogiques et les laboratoires de recherche de
l’institut. Elle propose un catalogue de plus de 300 stages différents.
- La
recherche :
L’institut comporte en son sein un ensemble de 30 laboratoires de
recherche et 800 doctorants. Les actions de transfert de technologie et de
prestations sont gérées par la structure INSAVALOR.
Le
département d’option Génie Mécanique Construction (GMC) a pour but la formation
d’ingénieurs mécaniciens généralistes. Environ 140 étudiants sont diplômés
chaque année.
A
la fin de leur cursus scolaire, les étudiants en cinquième année doivent
accomplir notamment un Projet industriel
de Fin d’Etude (PFE) dans l’un des 7 Centres d’intérêts (CI) du département.
Chaque centre d’intérêt possède une spécialité spécifique.
Le Centre d’Intérêt Management Industriel Produit Process (CI MIP2,
http://www.mip2.insa-lyon.fr) a pour orientations principales la « maîtrise des outils de conception et de
production mécanique » :
·
Management
Industriel et Qualité.
·
Conception,
reverse engineering, et Prototypage Rapide.
·
Production
et Contrôle…
Il est bâti pour cela autour de
4 entités pédagogiques du département GMC :
·
L’Espace
Qualité.
·
L’Unité
Métrologie Qualité.
·
L’Unité
de Technologie de Construction.
·
Procédés
de fabrication (usinage et procédés non conventionnels).
Les
ressources humaines s’articulent autour d’équipes d’enseignants, chercheurs,
ingénieurs et techniciens de chaque entité.
Ce
centre d’intérêt regroupe une trentaine de personnes et compte 30 à 35
étudiants GMC par promotion. Des intervenants extérieurs, d’autres départements
de l’INSA, de l’AIP Rhône-Alpes, du milieu industriel et universitaire
international complètent l’équipe de base,
pour la formation des étudiants et le suivi des PFE.
L’Ecole
Régionale des Beaux-Arts de Saint Etienne forme des plasticiens en cinq années
d’études après le BAC dans trois domaines d’application : Art, Communication
Multimédia, Design. Etudes sanctionnées en fin de la cinquième année par le
D.N.S.E.P (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) délivré par le
ministère de la Culture.
ART :
Les étudiants peuvent développer leur
pratique artistique autour des disciplines fondatrices : peinture,
sculpture, photographie et également gravure, lithographie et toutes les
réflexions mixtes.
COMMUNICATION
MULTIMEDIA :
Au sein de
cette option, les enseignements développés ont pour objet de former les jeunes
aux métiers de la communication visuelle, audio-visuelle et graphique.
L’école
dispose d’une régie vidéo, d’un plateau de tournage, d’ateliers info
graphiques, de bans de montage virtuel, de stations de pressage CD-ROM, d’un
atelier son…
L’étudiant
devra également travailler de façon concrète dans une logique semi
professionnelle : production de magazines, courts métrages, produits
d’animation, CD-ROM… pour les chaînes TV, agences publicitaires, entreprises
industrielles, collectivités locales et autres structures…
DESIGN :
L’option
Design de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Saint Etienne prépare les
étudiants à la création d’objets industrialisables, articles de packaging,
produits graphiques ainsi qu’à l’aménagement d’espaces intérieurs et
extérieurs…
Cette
démarche se fait à partir :
- d’un apport théorique sur
l’histoire du Design, ses tendances ;
- des moyens informatiques
spécifiques ;
- d’un atelier de
modélisation ;
- de visites d’entreprises,
stages, partenariats et travaux d’application pour l’industrie…
En outre,
des travaux partenariaux sont conduits avec des établissements à connotation
technique (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint Etienne, IUT, les Grands
Ateliers de l’Isle d’Abeau, lycée Benoit Fournéron de St Etienne…).
TROISIEME
CYCLE :
Le 3ème
cycle post-diplôme « Design Recherche et Création » est aujourd’hui
un lieu d’investigation, de réflexion, de recherche sur toutes les questions
qui concernent le design de produit, où le projet est considéré comme un objet
d’observation et d’analyse, et la relation entre conception et production,
soumise à l’épreuve de la réalité.
Un cycle de
cours théoriques, propre à chaque année, permet une connaissance approfondie
des différentes activités qui concernent le Design et un atelier informatique
donne accès aux différentes techniques d’assistance au projet.
DUAL
DESIGN :
Mastère mis
en place avec l’ENISE (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint Etienne) :
C’est au début des années 90, initiée
par noyau d’enseignants favorables à un décloisonnement maîtrisé des savoirs,
que la collaboration entre l’Ecole des Beaux-Arts et l’Ecole Nationale
d’Ingénieurs de Saint Etienne a débuté.
Cette
nouvelle approche a progressivement conduit cette équipe à proposer les bases
du Master spécialisé DualDesign accrédité par la Conférence des Grandes Ecoles.
La formation est conçue pour un public tant de jeunes diplômés que de
professionnels des deux cultures.
Ce
programme a pour objectif de préparer des ingénieurs, des designers à la
conception innovante. Il répond à une demande émanant du tissu industriel. Il
se propose d’harmoniser les savoir-faire des deux spécialités par une prise en
compte de la culture de chacun : l’objectif
final est la conception de produits.
Cette année de formation permettra aux
postulants d’acquérir les bases d’un langage commun.
Les grands
axes de définition et de développement de la création de produits seront
détaillés lors de semaines thématiques intensives sous le régime de la double
culture : nous avons demandé à des experts, chercheurs et spécialistes des
deux bords de venir présenter et commenter l’état le plus avancé des
connaissances actuelles sur les points essentiels de la stratégie et la culture
du Design.
L’aboutissement consistera en
une mise en application de ces principes dans un contexte d’Entreprise.
OFFRE DE SERVICE COMMUNE (FORMATIONS ET TRANSFERT)
·
Etude
marketing, élaboration du cahier des charges :
q Analyse
des données du marché.
q Analyse
des fonctions globales.
q Ergonomie,
design.
q C.A.O. style.
q Maquettage :
virtuel, physique.
q Reverse
ingénierie (numérisation 3D et reconstruction de surfaces).
·
Spécifications
techniques du produit :
q Cahier
des charges fonctionnel.
q Méthodologie
d’analyse fonctionnelle.
q Recherche
de solutions, modélisation et choix.
q Maquettes
de validation de solutions techniques.
·
Modélisation
C.A.O. :
q Stratégies
de création du modèle permettant d’intégrer : fonctions, matériaux,
procédés, processus (modèles vivants).
q validation
technico-économique.
·
Réalisation
du prototype fonctionnel :
q Choix
des procédés capables.
q Prototypes
virtuels, validations numériques.
q Connaissance
et mise en œuvre des procédés de prototypage (prototypes vraies propriétés).
q Validations
géométriques et dimensionnelles, conformité au cahier des charges.
q intégration
dans les modèles C.A.O. des modifications apportées au prototype physiques.
·
Pré
industrialisation :
q Définition
des outillages.
q Outillage
rapide de pré-série pour prototypes constitués de pièces vraie matière et vrai
procédé.
q Outillage
rapide de petite série.
q Production
de petites séries en prototypage rapide.
q Qualification
de l’outillage.
q Contrôle
dimensionnel
q Reverse
ingénierie de l’outillage de pré-série pour la modélisation de l’outillage de
série.
·
Industrialisation :
q Reverse
ingénierie à partir de l’outillage de pré-série ou de l’outillage existant
q Organisation
processus
q Conception
des outillages de production intégrés dans le processus
q Qualité
·
Gestion
de projet :
q Méthodes
de travail en plateau technique
q Outils
de communication, présentation
q Capitalisation,
plans d ‘expérience
L’INTERET DE TRAVAILLER
ENSEMBLE :
Par rapport
à la thématique portant sur les produits technologiques de petit volume :
Ÿ Affichage très complet et
professionnel vers les entreprises microtechniques
Ÿ Ouverture, diversification par
rapport aux contacts existants
Ÿ Ajouter une dimension design au
développement de produits (beaux arts)
Ÿ Travailler sur des projets qui
nécessitent des approches théoriques poussées (INSA)
Contrepartie :
Ÿ Approche pragmatique de la problématique
Ÿ Equipement de réalisation
diversifié
Par rapport
à la thématique portant sur les produits technologiques de petit volume :
Ÿ Ouverture, diversification par
rapport aux contacts existants
Ÿ Ajouter une dimension réalité
virtuelle avec passage virtuel réel – réel virtuel par les outils de
numérisation et de prototypage rapide
Ÿ Renforcer l’approche
ergonomique
Ÿ Faire apparaître des champs
d’action où la forme n’est pas à priori prioritaire (instrumentation médicale
par exemple)
Contrepartie :
Ÿ Permettre d’être très créatif
en développement de produit
Ÿ Démontrer l’intérêt d’une
approche design
Par rapport
à la thématique portant sur les produits technologiques de petit volume :
Ÿ Ouverture, diversification par
rapport aux contacts existants sur le secteur des microtechniques
Ÿ Ajouter une dimension design au
développement de produits (beaux arts)
Ÿ Compléter l’approche
pragmatique dans le développement de produits par la validation sur des
équipements complémentaires à ceux existants à l’INSA.
Contrepartie :
Ÿ Approches théoriques poussées.
INTERET GENERAL A TRAVAILLER
ENSEMBLE:
Permettre
aux élèves et étudiants des différents niveaux de connaître, côtoyer et de
travailler avec des jeunes de formations et de cultures différentes.
Ÿ Permettre
aux étudiants de s’approprier le concept de co-création en le vivant.
Ÿ Travailler
sur des projets d’origine industrielle en élargissant les champs des métiers
Ÿ Participer
au développement de produits nouveaux
Ÿ Initier
de nouvelles démarches
Ÿ Utiliser
la chaîne numérique en partageant les ressources
Ÿ Echanger
et utiliser des fichiers multi sources
Ÿ Permettre
aux formateurs de renforcer leurs connaissances sur des champs qui ne sont pas
de leur spécialité
Ÿ Permettre
aux formateurs de côtoyer des élèves et étudiants différents
Ÿ Mettre
en commun les ressources humaines et matérielles
Ÿ Mettre
en place des journées thématiques où enseignants, étudiants, industriels se
rencontrent et échangent sur des sujets innovants
Permettre un affichage, une communication en interne et vers l’extérieur optimisée.
Mieux se faire connaîtreŸ Ÿ
Utiliser le plateau technique pour présenter les produits dans un environnement intégrant une chaîne complète
Participer aux formations sur le site
Ÿ Pouvoir développer différemment
Ÿ Pouvoir disposer de formations spécifiques et individualisées
Ÿ Etre aidées dans la veille technologique
Ÿ Pouvoir disposer d’équipements et de logiciels pour des tests et essais
Ateliers internes à
l’école :
Prenant en compte les objectifs et moyens actuels
et englobant l’évolution nécessaire et souhaitée susceptible
de permettre, après concertation, la mise en forme d’un cahier des charges le
plus juste pour répondre au projet d’école et en conséquence à l’accompagnement
technique demandé par la démarche pédagogique des trois départements, Art, Communication, Design.
Actuellement,
aucun espace, permettant l’interrogation spécifique du volume et la réalisation
des projets de sculpture de dimensions et d’espaces intéressants, n’existe
véritablement, tant sur le plan théorique que pratique.
Il est important de prévoir dans
l’aménagement de la future école des espaces intérieurs et extérieurs
conséquents, équipés d’outils de manutention, qui permettent la réalisation de
volumes et l’installation d’espaces sculpturaux de tailles réelles. « ateliers de volumes »
Ces espaces
devront se situer à proximité des ateliers techniques.
Ce
déménagement devra nous permettre de développer ces ateliers et d’en créer de
nouveaux nécessaires au développement pédagogique de notre école, tel : un atelier de
céramique, un atelier d’initiation à la forge, un atelier d’initiation à la
fonderie…
A - Ateliers de maquettes : équipé de plans de travail et de
petits outillages…
B - Les ateliers de
réalisations et de prototypage internes à l’Ecole :
Des ateliers proches les uns des autres sous forme
de boxes ouverts sur les salles de montage et d’assemblage, pour permettre aux
étudiants, suivant la demande provoquée par l’évolution et le développement de
leurs projets (art, design, communication, 3ème cycles et
plasticiens invités ou résidents), de trouver rapidement la, ou les techniques
adaptées et la possibilité de passer de l’une à l’autre et ouvrir à la
réalisation de projets de groupes, de workshops art ou design, à
l’expérimentation et au questionnement,…
Ateliers sous la responsabilité de Jean-Marc
BONNARD :
atelier pour les métaux :
Pour le bois
traitement de
surface :
pour les matières
plastiques :
pour le moulage des
plastiques :
pour le moulage et le modelage des plâtres et des ciments :
pour le modelage et le moulage des terres et des
céramiques :
pour le verre :
Réseau de savoir et de compétences actuel:
Possibilité,
dans le cadre du partenariat et de l’échange, d’aller chercher où ils existent,
les outils et l’encadrement nécessaire aux techniques et technologies ne
pouvant être développées dans notre école et permettant un partenariat
interculturel :
·
les grandes écoles :
-
ENISE :
Fonderie de campagne, aluminium zamak,
-
INSA :
Plateforme
technologique,
Ateliers
de recherches matériaux,
-
Les
GRANDS ATELIERS DE L’ISLE D’ABEAU :
Ateliers
interculturels : architectes, ingénieurs, plasticiens et industriels
-
ENTPE :
69518 Vaulx en velin
·
les Lycées :
Atelier
électrotechnique, électronique, Alex CAROT
Atelier
de fonderie aluminium,
-
Lycée
Benoît Fournéron St-Etienne
Atelier
agencement,
-
LYCEE PROFESSIONNEL FERDINAND FILLOD 39160 SAINT-AMOUR
« Lycée
du fer » « les arts du métal »
« forge
et chaudronnerie »
-
LYCEE
DES ARTS DU BOIS 39260
MOIRANS-en-MONTAGNE
-
LYCEE
HECTOR GUIMARD, fonderie, LYON
-
LYCEE
DIDEROT, LYON « Matériaux souples »
- LYCEE LOUIS ARAGON, 69700 GIVORS
Prototypage
rapide, BERCOT Michel, chef de
travaux
- LYCEE POBLO PICASSO, 69700 GIVORS
Carrosserie,
peinture, BRUYERE Laurent, chef de
travaux
·
les entreprises :
-
LES
COMPAGNONS DU DEVOIR : BONNIN Gilbert
– délégué régional,
- CSTB 38000
Saint-Martin-d’Hères, Mr Robert COPE,
Mr MARECHAL, CHEVALIER J.L.
- LAFARGE :
38291 St QUENTIN FALLAVIER
-
SIGMA BETON : 38081 L’ISLE D’ ABEAU
-
PIERI :
les produit de beauté du béton
- VICAT : 38081 L’ISLE D’ABEAU
2003
WORKSHOP à DAKAR
En juillet 1978 Il m’est informé qu’un concours, pour le recrutement d’un professeur en département « Environnement » à l'Ecole Régionale des Beaux Arts de St Etienne, est ouvert, Changement de plan, je m’y présente et suis reçu. J’y crée et développe des ateliers techniques.
La gestion pédagogique des ateliers de maquettes et de réalisations qui ont pour objectif premier, par la proximité des outils et des techniques, d’en permettre le choix et l’accessibilité aux étudiants en réponses à leurs projets plastiques et de pouvoir passer rapidement d’une technique à une autre suivant les évolutions de leur démarches.
Mon rôle, par une pédagogie active menée individuellement aux prés des étudiants demandeurs, consiste à les conseiller et à les aider, pour leurs projets, à faire les meilleurs choix par un inventaire des matériaux et des techniques, « inventaire des possibles ».
Mener une « pédagogie d’évènements » me parait essentielle, car en effet on retient plus facilement ce que l’on vit intensément, intellectuellement mais aussi avec le cœur et le corps, « emmener les étudiants dans des aventures de projets ».
Apprendre avec les étudiants : leurs faire profiter de notre expérience pour leur faire gagner du temps, mais, par le questionnement permanent, les amenés au-delà de cette expérience. Nous n’accompagnons pas les étudiants, dans leur formation, pour hier ou aujourd’hui mais pour demain.
Permettre aux étudiants d’accéder, par le projet et les relations avec le monde des savoirs techniques (artisans, industriels, organismes de formation), à la culture générale des techniques et des technologies par la curiosité, le questionnement et la connaissance des savoir-faire, des matières, des matériaux, des outils de mise en forme ou de transformation, ceci pour leur donner le maximum de liberté de choix par l’intermédiaire d’inventaires des possibles, et ainsi leur permettre de répondre au plus juste au développement et à l’enrichissement de leurs projets plastiques.

Je m’applique alors en partenariat avec Marc CHARPIN, Jean Pierre NOUHAUD puis Jean Claude CONESA, Vincent LEMARCHANDS et l’encouragement des Directeurs qui se sont succédés à participer au développement d'un département Design qui a aujourd’hui la réputation internationale qu’on lui connaît.

Responsable de la logistique générale de la BIENNALE internationale de Design, 1998 et 2000, Scénographe et responsable logistique de la Biennale internationale de design 2002,
Création de la biennale
L’École Régionale des Beaux-Arts et les Biennales
Internationales Design Saint-Étienne constituent la
genèse de la mise en place de la Cité du Design.
Imaginée en 1998 par Jacques BONNAVAL, alors directeur de l’École régionale des beaux-arts de Saint-Étienne et le Maire de la ville de Saint-Étienne, la Biennale Internationale Design Saint-Étienne est un événement unique, fruit d’une formidable dynamique entre l’École, ses professeurs et les élèves en collaboration avec les équipes de la ville de Saint-Étienne.
La biennale a pu exister grâce à l’implication de nombreuses:
Personnalités : Jean-Marc BONNARD, Jean-Guy CARAT, Josyane FRANC, Eric JOURDAN, Vincent LEMARCHAND, YvesPAILHES, Marc PINEL, Céline SAVOIE et bien d’autres. La manifestation est rapidement devenue le plus international des événements sur le design.
Cent pays étaient représentés lors de l’édition 2000.
Dès sa première édition en 1998, la Biennale Internationale Design Saint-Étienne se positionne comme une plate-forme internationale d’échanges du design fait de rencontres et de débats, autour de l’objet questionné dans ses résonances sociologiques et dans ses déclinaisons, toutes emblématiques des identités culturelles représentées.
L’École d’art et design participe très activement à cet événement en créant un projet pédagogique autour du design, sous l’impulsion de Josyane Franc et encadrés par Jean Marc Bonnard : les workshops, rencontres avec des designers internationaux, scénographies, signalétique, montage et démontage sont autant d’occasion pour les étudiants d’acquérir une expérience professionnelle et artistique.


j’assure la pédagogie et l’organisation de Workshops, Le suivi des diplômes et répond aux demandes individuelles des étudiants de l’ensemble de l’Ecole.



ce bar est sur le chemin de la fonderie de Saint-Use
Les relations avec les industriels, les grandes Ecoles, Les Grands ateliers
(l’un des membres fondateur)…
LES GRANDS ATELIERS de L’ISLE D’ABEAU
EXPERIMENTATION et INTERDISCIPLINARITE – 17 & 18 octobre 2006
PARTIE II
Les témoignages des enseignants
JEAN-MARC BONNARD
(Professeur à l’école régionale des Beaux-arts de Saint-Etienne)
Jean-Marc Bonnard, en présentant ses activités pédagogiques, souligne l’importance de la rencontre que les Grands Ateliers permettent et qu’il pratique depuis leur origine. Il se félicite de la présence de l’école des Beaux-Arts dans des projets concrets menés avec d’autres filières.
Pour Jean-Marc Bonnard, l’interculturalité justifie à elle seule son déplacement aux Grands Ateliers. La plupart des manipulations qu’il y conduit pourraient se réaliser dans son école (moulages, fonderie…), contexte qu’il juge fermé. Il considère que de mener des expériences avec d’autres équipes apporte une véritable richesse et un sens différent dans la conduite de celles-ci.
Le déplacement provoque de nouvelles rencontres que Jean-Marc Bonnard considère comme une plus-value aux programmes pédagogiques. Rencontre d’abord avec les matériaux et cette expérience physique est vécue comme importante pour la formation des étudiants. Le projet commun lors de modules aux Grands Ateliers est l’occasion de rencontres avec d’autres groupes d’étudiants et de formes de pensée. Ces croisements, véritablement interculturels sont selon Bonnard le principal attrait des Grands Ateliers. Il signale que ses étudiants sont très demandeurs pour y venir, voyant là, une possibilité exceptionnelle de manipuler physiquement des formes et de la matière de concert avec d’autres étudiants. C’est au nom de ce besoin, qu’il considère l’expérience des modules développés aux Grands Ateliers comme véritable complément à l’enseignement de son école.
La confrontation avec d’autres cultures et pratiques est perçue comme des moments intenses de découvertes et d’expériences des matières. Le module Empreintes réunit l’école d’art de Saint-Etienne à celle d’architecture de Clermont-Ferrand pour conduire des expérimentations en béton. La rencontre avec cette matière et l’ensemble des protocoles qui lui sont associé est considérée par Jean-Marc Bonnard comme très instructif et pédagogique non seulement pour compléter une connaissance du matériau mais aussi, et surtout pour le vécu des expérimentations. Pour ce module, comme pour nombre d’autres, le produit réalisé n’en est pas la finalité.
Jean-Marc Bonnard insiste sur l’échange qui se produit tout au long du processus, échange possible par la pluralité des origines des étudiants. Il évoque le partenariat entre l’école des
Beaux-Arts de Saint-Etienne et le département Design et matériaux de l’INSA Lyon. A travers ce programme conjoint, des questions similaires ont été abordées, les approches diffèrent d’un groupe à l’autre mais les réponses sont communes.
Jean-Marc Bonnard note que les équipes se rencontrèrent sur la base d’un projet commun et tout au long du processus de fabrication, les deux cultures se rejoignirent à travers un enrichissement mutuel et une meilleure compréhension réciproque. Il décrit ces rencontres comme génératrices d’un état d’esprit que les Grands ateliers favorisent et sont uniques à promouvoir. Il voit aussi la dimension réseau qui existe aux Grands Ateliers, réseau de rencontres non seulement entre les écoles mais aussi entre écoles et entreprises. Il souligne la dimension humaine de ces rencontres.
ARC BÉTON
J’assure des interventions en section art, plastique études option DESIGN (depuis sa création, 1988, à L’ INSA de Lyon.
- 2004 j’ai, avec Jean Ambroise, Maître de conférences LGCIE, responsable des ateliers de recherche sur les matériaux minéraux de l’INSA de Lyon, j’ai participé à la mise en place d’une option transversale «design et matériaux » où j’ai assuré un cours sur l’histoire du Design et le suivi des projets d’étudiants. Je me suis engagé pour une redite en 2005-2006 , 2006-2007 , 2007-2008 , 2008-2009 .
2004-2005 entreprise partenaire: BONNA SABLA "mobilier urbain"







photo: Jean Marc BONNARD - Antonio BENINCA - Jean AMBROISE




2005-2006 entreprise partenaire: FONDERIE VINCENT







2006-2007 entreprise partenaire: DDE de la Loire
2007-2008 entreprise partenaire: TECHNIMOULAGE
2009-2009
ARC TERRE

ARC-2006
A l'initiative de Jean-Marc Bonnard (professeur/plasticien à l'Ecole des beaux-arts de St Etienne) et de Michel Delacroix (professeur/plasticien au Lycée Pierre Vernotte) un ARC (atelier de recherche et de création) a été organisé à Moirans-en-Montagne. 12 étudiants de l'option design de l'Ecole des beaux-arts de St Etienne associés à 14 étudiants de DMA du Lycée Pierre Vernotte ont conçu et réalisé durant deux semaines des prototypes sur le thème "objet du jeu, jeu de l'objet". La première semaine à été consacrée à la conception et la deuxième à la réalisation.A l'issue de cet atelier, les productions ont été exposées au Lycée Pierre Vernotte en mai 2006. Puis, s'en est suivie une seconde exposition en novembre 2006, à St Etienne, dans la cadre de la biennale internationnale de design.

.jpg)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire